Tryptique+remember Yorktown / réddition / Cheesapeake

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...SOUVENEZ-VOUS DE LA VIEILLE REPUBLIQUE... HISTORIQUEMENT : LE MEILLEUR DE LA VIEILLE EUROPE...PAS DE CIVILISATION SANS LIBERTE+INITIATIVE..."QUE ROME PRENNE GARDE A LA COLERE DES LEGIONS... --- ... REMEMBER THE OLD REPUBLIC --- HISTORICALLY : THE BEST OF THE OLD EUROPE --- NO CIVILISATION WITHOUT LIBERTY + INITIATIVE --- "LET ROME BEWARE THE LEGION'S WRATH"...

13 août 2016

[additif] Trump ne fait plus rire... Hillary! Une attaque visant en fait la faction “vérolée“ de l’appareil d’État américain.



VIDÉO - Le candidat à la Maison-Blanche a suscité la stupéfaction, y compris chez ses partisans, en suggérant que seuls les défenseurs du port d'arme étaient à même de stopper sa rivale démocrate Hillary Clinton.

            Donald Trump a toujours du mal à contrôler sa rhétorique. Vingt-quatre heures après avoir joué la carte du sérieux en présentant sa «vision de l'économie», il est retombé dans son travers de créer des polémiques pour le plaisir d'un bon mot ou de flatter son public.
            Lors d'un rassemblement mardi à Wilmington, en Caroline du Nord, le candidat républicain s'est d'abord présenté comme le seul rempart contre la nomination de juges à la Cour suprême susceptibles de remettre en cause le 2e amendement de la Constitution, qui garantit « le droit de garder et de porter des armes ». « Fondamentalement, Hillary veut abolir le 2e amendement », a-t-il affirmé (celle-ci se prononce en réalité pour un contrôle renforcé des ventes d'armes). « Si elle est en mesure de choisir ses juges, il n'y a rien que vous puissiez faire, les gars. À moins que ceux du 2e amendement… Il y ait peut-être quelque chose à faire, je ne sais pas…», ajoute-t-il au pied levé.

 

La NRA serre les rangs


            Certains visages dans le public paraissent décontenancés. Cette étrange boutade pourrait-elle encourager des militants enflammés du port d'armes à s'en prendre à sa rivale? « Ce que dit Trump est dangereux, a aussitôt réagi Robby Mook, le directeur de campagne de Hillary Clinton. Quelqu'un qui cherche à devenir le président des États-Unis ne devrait en aucune façon suggérer la violence.» Le Sénateur démocrate du Connecticut Chris Murphy tweete: « Ce n'est pas un jeu, M. Trump. Des gens instables avec des armes puissantes et une haine malsaine de Hillary vous écoutent. »
            L'équipe de campagne de Donald Trump tente alors d'éteindre l'incendie dans un communiqué énigmatique aux « médias malhonnêtes » : « Cela s'appelle le pouvoir de l'unification, plaide Jason Miller, un porte-parole. Les défenseurs du 2e amendement ont un état d'esprit extraordinaire, ils sont incroyablement unis, ce qui leur donne une grande puissance politique. » Sur Fox News, Trump balaye personnellement la polémique: il a fait allusion à « un puissant mouvement politique, le mouvement du 2e amendement » et il ne peut y avoir « d'autre interprétation que politique » de ses propos.


            Mais le manège politico-médiatique est lancé. Les commentateurs rappellent l'atmosphère survoltée de ses rassemblements électoraux et ses invitations à expulser manu militari les protestataires. Le Washington Post relève « un mode de fonctionnement: indignation, gros titres et démenti ». Susan Collins, sénatrice républicaine du Maine, qui vient de rompre avec Trump, estime qu'« il ne peut s'en prendre qu'à lui-même. Il passe son temps à attaquer les gens et produit un flot constant de déclarations inappropriées. » Elizabeth Warren, sénatrice du Massachusetts connue pour ses positions « socialistes », tweete: « Il lance des menaces de mort parce que c'est un lâche pathétique qui ne peut pas supporter d'être battu par une fille »…
            Ses supporteurs trahissent aussi leur embarras. « Il aurait pu choisir ses paroles avec plus de précaution», admet un membre de son entourage cité par CNN. «C'est une blague qui a mal tourné», dit Paul Ryan, le speaker républicain de la Chambre des représentants. «Je ne crois pas que ce soit une déclaration sérieuse», commente le sénateur de l'Alabama Jeff Sessions, admettant qu'elle a été «bizarrement formulée. On ne doit pas plaisanter avec ça, c'est contraire à toutes nos convictions
            Seule la NRA, le lobby des armes à feu, serre les rangs. Après une réaction sur Twitter affirmant que Trump «a raison», l'association aux 5 millions de membres vient d'acheter pour 3 millions de dollars d'espace publicitaire sur les chaînes câblées. Elle y dénonce Clinton comme «une hypocrite» voulant priver les Américains de leurs armes alors qu'elle vit sous la protection du Secret Service.


    Un républicain sur cinq pour son retrait


            Ce dernier, force fédérale chargée de la protection des personnalités, déclare « avoir pris note du propos ». Il pourrait demander des explications à son auteur s'il considère que la «menace voilée» risque d'inciter d'autres individus à agir, explique un ancien responsable au magazine Time. « Si un citoyen ordinaire avait dit la même chose, il serait déjà à l'arrière d'un fourgon de police en train d'être interrogé par le FBI », rappelle Michael Hayden, ancien directeur national du renseignement, qui vient de répudier Trump avec 49 autres experts républicains de la sécurité nationale.
            Mais le dommage est surtout politique. Selon un sondage Reuters/Ipsos paru mercredi - réalisé avant la dernière polémique -, un électeur républicain sur cinq souhaiterait que Trump se retire de la course à la Maison-Blanche. Parmi l'ensemble des électeurs inscrits, ils seraient 44 %. Alors que sa chute dans l'opinion et les désertions de nombreuses figures de son parti commanderaient qu'il mette un peu d'ordre dans sa campagne, le candidat se révèle bien en peine de rester discipliné.


Note CVR : Trump ne fait ici que répondre vertement aux multiples coups bas lancés par Hillary Clinton mais également la famille Bush en sous-main contre sa campagne.
La radicalisation des propos ainsi que le soi-disant manque de maîtrise de lui-même de Trump (passages mis en évidence ici) n’est pas comprise par l’observateur français : ses propos semblent tout à fait calculés, et rejoignent tout à fait ceux énoncés par Pieczenik quant à la nécessité d’agir pour préserver les États-Unis…
Les multiples réactions de « contrôle des dommages » évoquées ici, tentant de minimiser les mots de Trump ont deux causes :
    –la prostitution politique habituelle des membres du congrès de Washington, craignant avant tout pour leur survie politique…
    –la tentative de désolidariser Trump de son parti, et dans cette tentative les médias massivement pro Hillary agissent de concert avec les familles Clinton et Bush ainsi qu’Obama, pour le compte de la faction “vérolée“ de l’appareil d’État américain, non sans lien avec une corruption massive de la vie politique américaine, tant extérieure qu’intérieure…

Nous assistons aux États-Unis à une lutte d’influence qui ne s’est pas vue à ce degré d’intensité depuis la chute de l’Empereur Néron…